Publié le Mardi 5 novembre 2019 - Mis à jour le Mercredi 2 septembre 2020
Première cause de mortalité évitable en France, le tabac tue 78 000 personnes chaque année. Pour endiguer ce fléau de santé publique, novembre a été désigné “ Moi(s) sans tabac” en 2016 et prend, depuis, des airs de défi collectif.
Objectif : 30 jours sans cigarette… pour conduire à un arrêt définitif du tabagisme. Conseil, accompagnement, prescriptions… Les IDEL sont en mesure d’apporter des réponses efficaces. Alors, pour le mois de novembre, engageons- nous dans la lutte contre le tabac en informant, conseillant et éduquant nos patients.
Et si vous commenciez par motiver votre auditoire avec ce chiffre ? Lorsque l’on cesse de fumer pendant un mois, les chances d’arrêter définitivement sont multipliées par 5 ! Mais attention, le taux maximal de succès d’un sevrage tabagique géré en totale autonomie n’est que de 5 %... Alors qu’il grimpe de 20 % quand le fumeur bénéficie d’un suivi “ intensif ” et complet. La première chose à rappeler à nos patients est donc qu’ils doivent nous faire confiance et qu’on ne les jugera pas en cas d’échec. Pour la simple raison qu’un arrêt, même momentané est un premier pas vers une victoire potentielle, comme le témoigne l’enthousiasme de cette fumeuse en voie de rédemption : « 25 ans que je fumais environ un paquet par jour. Je n’avais jamais essayé d’arrêter ne serait ce qu’une seule journée. Ma santé, mes enfants, mon argent… Rien ne m’a convaincue. J’étais persuadée qu’arrêter était un calvaire insurmontable. La seule idée d’arrêter m’angoissait. Et puis, j’ai franchi le cap (…)
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