Publié le Mardi 17 septembre 2024 - Mis à jour le Jeudi 19 septembre 2024
« Il y a déjà quelques années, une immersion à travers une pièce de théâtre avait marqué les esprits. Notre magazine en témoigne d’ailleurs régulièrement : les exercices sont multiples et la posture de l’Union consiste, dans chacun de ses travaux, à valoriser le métier, l’homme, la femme, la stature libérale. En tous lieux, en tout temps, à toutes heures, nous sommes là », rappelle le président de l’URPS Infirmiers Libéraux d’Occitanie.
À travers une sublime exposition de 24 clichés, capturés aux quatre coins de la région et touchant du doigt « le geste infirmier » dans ce qu’il a de plus intime et sensible, de plus officiel et de plus solennel, c’est une mise en abime de la profession et de son cœur battant qui s’opère.
Les photographies de Vanessa Gilles, dévoilées en toute exclusivité le 21 novembre 2024 à l’occasion du vernissage officiel, connaitront une belle itinérance régionale à travers des accrochages ciblés dans plusieurs villes d’Occitanie, visant par ailleurs à mettre en lumière “Mon Bilan Prévention”, cette action de santé publique dans laquelle les infirmières et infirmiers libéraux s’engagent aujourd’hui avec toute l’énergie qui les caractérise.
Fortes, aimantes, engagées, avec un mandat social, à développer… Comment montrer cette profession ? Le challenge était de taille, tant les infirmières auront été représentées à travers les siècles, hélas souvent pour répondre à une vision patriarcale du monde…. 2024. S’inscrit comme une rupture, comme un tournant. Défi relevé avec brio par Vanessa Gilles, artiste internationale originaire de Nîmes, qui a choisi, pour explorer son art, de se concentrer sur l’univers de l’expression corporelle, du mouvement.
Ce n’est pas la performance qui l’intéresse mais le langage au service de l’émotion. En 2007, le Centre National de la Danse lui ouvrira d’ailleurs ses portes, preuve s’il en fallait de son immense force sensible. Après plusieurs stages avec les Rencontres d’Arles, elle décide, en 2015, de se consacrer à la photographie et intègre ainsi la prestigieuse formation continue de l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP), en Arles.
Elle y exposera d’ailleurs pendant le Off des Rencontres une première série sur le thème de la résilience qu’elle intitule « Sans illusion ». Depuis, elle poursuit son chemin artistique, multipliant les séries photographiques, s’engageant même en tant que « patient témoin » vers un nouvel objectif, la mise en lumière d’un geste de soin, d’humanité, de fraternité.